• Je suis partie parce qu'il y a longtemps déjà j'avais dit que je partirai.

    Je suis partie chargée de poids morts insidieusement accumulés lors de journée lourdes de pensées. Je suis revenue légère presque frivole. Si, si, je n'arrête pas de regarder béatement sans pouvoir me décider des bottes à bouts arrondis, à bouts carrés et même à bouts pointus.


    Je suis repartie vers un autre port, un port enveloppé de brumes épaisses si collantes que je n'ai pu m'en débarrasser. Ah, j'aimerais bien qu'il pleuve sur la ville comme il pleure ailleurs histoire de nettoyer tout ça ...

    Je suis revenue moins légère un chouia frivole. Les bottes ne me font plus tourner la tête, je crois que je vais craquer sur des Salomé, leur alter ego masculin savait décider. En fait, il me faudrait de fringantes Alexandre histoire de trancher en faisant résonner les pavés.


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  • ?



    Devinez, devinez où j'étais.

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  • Il y certains coups de fil qui laissent un goût amer.
    Il y a certaines personnes qui arrivent à vous éclabousser alors que vous n'avez rien demandé, à vous salir alors que pour une fois vous n'avez pas l'once d'une responsabilité dans la fange où ils se débattent.

    J'ai besoin :
    - d'une bonne dose de cynisme
    ou
    - d'une bonne rasade de rêves illusoires
    ou
    - d'une bonne lampée de volka
    ou
    - d'une bonne louchée de glace ou chocolat
    ou
    - de tout ça en fait

    Mais là ce soir nada... Impossible de mettre la main sur une de ces denrées !

    M'en fous...  :-(   Demain je pars... et je filtre mes appels.:-)


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  • Je prends le large pendant une dizaine de jours.

    Je dois mener une étude comparative de brins d'herbe pour pouvoir vérifier le vieil adage qui dit que : " L'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté."

    Je vais en profiter pour sentir les dernières fleurs échappées aux frimas, retrouver des trucs que j'ai perdu (une brosse à cheveux, des chaussettes capricieuses, des mots commencant par ... euh...) et qui sait trouver un trèfle à quatre feuilles.

    Parlez après le pont final.

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  • Camille Bazbaz - Sur le bout de la langue

    "J'ai, sur le bout de la langue
    un mot qui me brûle
    un mot qui m'embrouille
    La terre m'arrache les os
    me griffe le cerveau
    m'imbibe de bas en haut

    J'ai sur le bout de la langue, ton petit coeur qui tangue, sur le bout de la langue, ton petit coeur qui tangue, ton petit coeur qui tangue, ton petit coeur qui tangue.

    Il y a sous ta peau
    comme un frisson qui me touche
    un éclair sur ta bouche
    Couche moi près de toi
    Non je ne bougerais pas
    même si tu ne m'écoute pas

    J'ai sur le bout de la langue, ton petit coeur qui tangue, sur le bout de la langue, ton petit coeur qui tangure, ton petit coeur qui tangue, ton petit coeur qui tangue.

    Ne me montre pas du doigt
    si je veux tes mains d'abord
    si je te demande encore
    de, me raconter l'histoire
    des gens qui s'aiment une nuit
    des gens qui s'aiment une vie...

    J'ai sur le bout de la langue, ton petit cœur qui tangue, sur le bout de la langue, ton petit coeur qui tangue, ton petit cœur qui tangue, ton petit cœur qui tangue. "


    Merci à C.C. pour la découverte musicale et à JB pour le lien.

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